Végétarien, végan, végétalien : Toutes les différences

Nul ne peut se passer de nourriture, car manger est l’un des facteurs qui contribuent à la survie de l’être humain. L’alimentation fait d’ailleurs partie de ces choses que l’on fait machinalement la plupart du temps parce qu’elles sont naturelles et communes. Pourtant, les habitudes alimentaires ne sont pas les mêmes. Pour des raisons d’ordre sanitaire, pour des convictions personnelles ou par adhésion à des courants de pensée (idéalisme, croyances, etc.), chaque individu fait les choix alimentaires qu’il juge convenables. Ainsi, dans une même société, certaines personnes seront pour la consommation de tous types d’aliments tandis que d’autres se limiteront à des types d’aliments spécifiques. C’est ainsi que l’on peut distinguer le régime végétarien, le régime végétalien et le régime vegan parmi tant d’autres. Qu’est-ce qui les différencie les uns des autres ? Ont-ils des conséquences sur la santé et l’environnement ?
Sommaire
Les différences entre le végétarisme, le végétalisme et le véganisme
Autant les végétariens que les végétaliens et vegans partent du principe que les animaux doivent être traités au même titre que les humains puisqu’ils sont faits de chair et de sang comme l’homme. Les différences entre ces trois types de régimes sont par conséquent très subtiles et portent notamment sur la consommation ou non de la chair animale et des produits d’origine animale. Pour mieux appréhender ces différences, il est important de connaître la définition de chacun de ces vocables.
1) Le régime végétarien : tenants et aboutissants
On dit que quelqu’un a adopté un régime végétarien lorsque ce dernier consomme tous types d’aliments à l’exception de la viande, qu’elle soit rouge ou blanche. Certains végétariens consomment même de la volaille. Mais, d’aucuns considèrent qu’il ne s’agit pas dans ce cas du vrai régime végétarien et préfèrent qualifier ce mode d’alimentation de semi-végétarisme. Le titre de végétarien s’applique donc rigoureusement à toute personne qui se refuse à consommer :
- la viande ;
- les poissons ;
- les fruits de mer.
Dans cette catégorie de personnes, certaines excluent également les œufs de leur alimentation quotidienne. Leur mode d’alimentation est appelé le lacto-végétarisme. D’autres cependant poussent la rigueur jusqu’à l’élimination de tous les produits provenant des animaux. Elles ne mangent donc pas les œufs et ne boivent ni le lait de chèvre ni le lait de vache. Elles ne prennent pas de la gélatine non plus, étant donné que celle-ci est obtenue par bouillie des os et cartilages des animaux. Ce type d’alimentation est appelé le lacto-ovo-végétarisme.
2) Le régime végétalien : les interdits
Dans une optique de simplification, on pourrait appeler végétalien celui qui ne consomme que des produits provenant des plantes. Le régime végétalien est donc ce régime qui bannit toute nourriture ayant une originale animale. C’est dire que le végétalien ne consomme même pas le miel, étant donné que ce dernier pourrait contenir des larves d’abeilles. C’est pour cela aussi que certains assimilent le végétalisme à du végétarisme strict. Un végétalien ne consomme pas du fromage puisque le fromage pourrait contenir de la présure. Il ne consomme pas non plus la gelée royale, car cette dernière est constituée des sécrétions des abeilles devant nourrir leurs larves. En résumé, le végétalien évite de toucher à tout aliment qui pourrait avoir été obtenu en faisant du mal à des animaux.
3) Comprendre le végalisme
Le vegan quant à lui ne tolère même pas que l’on utilise des produits d’origine animale, peu importe que ces produits soient alimentaires ou pas. C’est un fervent militant de la cause animale qui est contre l’utilisation des vêtements et autres accessoires faits avec des peaux ou d’autres parties d’animaux. Ni la laine, ni la soie, ni la fourrure n’entrent dans les habitudes vestimentaires des vegans. Ils se refusent également d’utiliser tous produits (produits cosmétiques et produits ménagers, par exemple) qui auraient été testés sur des animaux. Ils dénoncent l’exploitation abusive dont l’homme fait preuve à l’égard de ces derniers, que ce soit pour leur chair, leur viande ou pour les recherches médicales.
Que faut-il retenir de ces différents régimes alimentaires ?
La première chose qui saute aux yeux est le point commun entre ces trois régimes. Et ce point commun est clairement l’absence de consommation de viande. Il apparaît aussi clairement que chacun des modes alimentaires dont il est question ici, à savoir le végétarisme, le végétalisme et le véganisme, relève des croyances et de la sensibilité de chacun.
Il faut en outre noter que la frontière entre ces trois types d’alimentation est assez mince et repose généralement sur de petites nuances, voire des engagements plus poussés. Ils ne sont cependant pas sans impact sur la santé. C’est en cela qu’il faut se montrer très prudent dans le choix de son mode d’alimentation. En effet, l’organisme humain a besoin de certains nutriments spécifiques, et le déficit ou l’excès de consommation d’un produit alimentaire peut avoir des répercussions navrantes sur la santé et même conduire à la mort. D’où la nécessité de prendre ses précautions avant tout changement radical de mode alimentaire.
Quelques préalables au choix de régime alimentaire
L’une des premières choses à faire quand il s’agit de votre alimentation est de recueillir des informations auprès des personnes avisées. Ces dernières sont en général des médecins certifiés et plus spécifiquement des nutritionnistes et diététiciens qualifiés.
Avec les progrès qui sont faits dans la médecine, le médecin peut par exemple vous faire passer des tests afin de déterminer l’état de votre santé et de vous spécifier vos besoins alimentaires. Le diététicien quant à lui peut, en fonction de ces informations, vous proposer les aliments qui doivent composer vos menus, car son rôle est de vous aider à avoir une bonne hygiène alimentaire. Il utilise donc sa connaissance en nutrition pour vous conseiller sur le régime alimentaire qui vous est le plus adapté (en prenant en compte votre mode de vie, votre capital génétique, etc.). Il vous guide également dans le choix des produits que vous pouvez substituer aux viandes (protéines végétales au lieu de protéines animales par exemple) pour avoir les mêmes apports en nutriments.
Il est par ailleurs important de rappeler que ces régimes peuvent être bénéfiques sur la santé et même sur l’environnement s’ils sont modérés.